Lettre ouverte à la direction de l’association traits d’union
Madame, monsieur,
J'écris cette lettre ouverte pour vous faire part du mécontentement des surveillants de nuit de l’association.
En effet, suite à la conférence des métiers du 18 février dernier, les surveillants de nuit qualifiés n’ont pas été clairement cité pour le Ségur, pour l’instant rien n’est encore officielle mais beaucoup d'indicateurs montrent que nous ne l’aurons pas.
Je comprends bien que l’association n’a aucune possibilité d’interaction dans ses négociations et que nos salaires sont régis par la CC66, mais en échangeant avec des surveillants de nuit d’autres structures, je me suis rendu compte qu’au sein de l’association, nous étions les moins bien lotis.
J'ai pu voir des primes de panier par exemple, je vous rappelle que pour la plupart d’entre nous, il est impossible de nous préparer des repas sur place et aucun repas n’est prévu pour nous.
Il y a aussi la prime de risque ou de travailleur isolé qui existe et que nous n’avons pas.
Certaines structures ont financé le SSIAP à leurs surveillants de nuit, ce qui permet de mieux les rémunérer.
Avec ses différentes primes et formation qu’offrent les autres structures, il peut y avoir des différences allant jusqu’à 250 euros sur une base de même ancienneté et de poste, de plus des structures s’engagent d’avance à financer le ségur sur leurs fonds propres aux personnels oubliés qui sont en contact direct avec le public accueilli.
Nous pour l’instant aucune communication sur le sujet de votre part.
Chez nous pas de primes, sauf celles obligatoire et qui n’ont aucune utilité d'ailleurs, car le salaire d’un surveillant de nuit qualifié débutant avec les primes de nuit et de subjections spéciales est en dessous du SMIC, seul plusieurs années d’anciennetés nous éloigne du smic de quelques dizaines d’euros.
Je rappelle quand même que le surveillant de nuit a un poste avec une pénibilité importante, nous travaillons aussi les weekends avec pour certains un weekend sur deux avec presque aucune possibilité d’évolution sur nos postes.
Quasi tous, nous avons répondu présent pendant la covid et avons appliqué l’obligation vaccinal.
Nous avons de plus en plus l’impression d’être transparent et que le fait de travailler de nuit nous coupe de toute communication et de valorisation, j’échange souvent avec mes collègues de nuit et beaucoup ne sont plus motivés et certain(es) veulent partir.
Je ne vous demande pas de me croire sur parole il suffit de consulter tous les surveillants de l’association vous jugerez pas vous-même.
J'appelle donc notre direction à ouvrir un dialogue avec les surveillants de nuits de l’association pour trouver des solutions qui contenterons chacun dans la mesure du possible et du faisable.
Je vous prie de bien vouloir recevoir mes plus respectueuses salutations.
Théa.e
Mathilde.e
Anne.e
Catherine.a
martine.r
Océane.e
Patrice.o
Philippe.u
Edwige.l
Laetitia.r
